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Consolidation et réplication des succès écotouristiques dans les aires protégées d’Afrique sub-saharienne
Country | Multi |
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Sectors | Environment |
Language | English, French |
Status | Framework |
CV Deadline | 2018-12-11 (Closed Project) |
Background | L’Union Européenne (UE) soutient la conservation de la biodiversité dans les aires protégées d’Afrique subsaharienne depuis plusieurs décennies, notamment dans les régions centrales et occidentales à travers des programmes et projets phare tels que ECOFAC (Écosystèmes Forestiers d’Afrique Centrale), PAPE (Programme d’Appui aux Parcs de l’Entente), MIKES (Minimizing the Ilegal Killing of Elephants and other endagered Species), BIOPAMA (Biodiversity and Protected Areas Management in African, Caribean and Pacific countries), FLEGT (Forest Law Enforcement, Governance and Trade) et OFAC (Observatoire des Forêts de l’Afrique Centrale). Parmi les multiples actions ainsi soutenues, plusieurs ont visé au niveau local et/ou national à développer le tourisme, en tant que principal service écosystémique fourni par ces aires protégées susceptible de générer des bénéfices sociaux, financiers ou encore de notoriété, que ce soit pour l’équipe de gestion de l’aire protégée, pour les populations et acteurs socio-économiques riverains et pour les états concernés ainsi que pour leurs partenaires internationaux. Un grand nombre de modèles utilisés ont été importés d’Afrique orientale et australe, où le tourisme nature dans les aires protégées est beaucoup plus développé. Au regard d’un bilan superficiel du tourisme dans les aires protégées soutenues par l’UE en Afrique centrale et occidentale, certaines de ces actions semblent avoir été couronnées de succès, d’autres non, tant ce bilan paraît contrasté : sur un fond de secteur touristique « nature » en crise quasi uniforme à travers les 26 pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), quelques aires protégées sont parvenues à établir une activité touristique continue et génératrice de bénéfices monétaires et non-monétaires notamment pour les riverains, et cela y compris dans les pires contextes de mauvaise gouvernance et/ou d’insécurité, comme dans l’Est de la RDC ou dans le centre du Tchad. Les programmes de conservation des aires protégées actuellement financés par l’UE dans les zones CEEAC et CEDEAO n’ont jamais été aussi ambitieux : leurs trois priorités génériques sont la bonne gestion-sécurisation de ces aires protégées, leur intégration cohérente dans des territoires bien aménagés et leur gouvernance inclusive pour les communautés riveraines. Compte tenu de la conjoncture géopolitique et macroéconomique assombrie par les prévisions climatiques d’un côté, et des perspectives du secteur touristique de l’autre, il peut sembler pertinent de développer un quatrième champ prioritaire d’action autour de l’économie verte en général, et de l’écotourisme en particulier. Compte tenu des débats qui persistent sur les coûts et bénéfices environnementaux, sociaux et économiques du tourisme, un éventuel futur accroissement du soutien de l’UE à l’écotourisme dans les aires protégées d’Afrique doit être guidé par une évaluation rigoureuse des précédentes initiatives d’aide, établissant si le principe « ne pas nuire » a été ou non respecté. Enfin, pour que ce guidage tienne compte de l’hétérogénéité des contextes à l’intérieur de l’Afrique sub-saharienne, il convient de distinguer entre les initiatives écotouristiques existantes dont le succès est à consolider d’une part, et les initiatives écotouristiques potentielles dont les conditions habilitantes sont à réunir d’autre part. |
Objectives | Objectif général Orienter l’Union Européenne (UE) et les pays partenaires dans les futures actions de développement de l’écotourisme dans les aires protégées qui sont appuyées en Afrique sub-saharienne, dans une perspective de création d’emplois décents et de croissance soutenable. L’étude devra en particulier proposer à l’UE des actions concrètes susceptibles d’être financées par les instruments disponibles. Objectifs spécifiques Les 3 objectifs spécifiques de l’étude sont :
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Project Position 1
Position | Chef de mission, expert.e en écotourisme |
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Qualification |
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Required Experience |
N.B. : L’expert devra faire face aux défis posés par le tourisme en zones isolées et/ou non sécurisées. |
Estimated Manpower | 60 WD |
Mission Begin | 1er trimestre 2019 |
Mission End | 3eme trimestre 2019 |
Other | La mission requerra des experts un bon esprit d’équipe, une bonne capacité d’adaptation aux contextes socio-culturels et logistiques éloignés et potentiellement dangereux, une grande rigueur dans le respect des délais et enfin une parfaite clarté dans l’exposé des résultats. |
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Project Position 2
Position | Expert.e en infrastructures écotouristiques |
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Qualification |
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Required Experience |
N.B. : L’expert devra mettre en application des connaissances empiriques en gestion privée des safari-lodges. |
Estimated Manpower | 50 WD |
Mission Begin | 1er trimestre 2019 |
Mission End | 3eme trimestre 2019 |
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Project Position 3
Position | Expert.e en planification des affaires |
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Qualification |
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Required Experience |
N.B. : L’expert devra mettre en oeuvre des connaissances empiriques des entreprises du secteur touristique en Afrique. |
Estimated Manpower | 45 WD |
Mission Begin | 1er trimestre 2019 |
Mission End | 3eme trimestre 2019 |
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